Gain de temps, stimulation des équipes, économies … le recrutement interne présente des avantages incontestables pour les entreprises.
Un collaborateur promu en interne connaît en effet déjà la culture, les spécificités, la stratégie de l’entreprise, sa phase d’intégration en est, de fait, simplifiée. Valorisé par la marque de confiance qui lui est faite, il est d’autant plus disposé à s’investir pleinement dans sa nouvelle mission. Preuve tangible d’une possible évolution de carrière au sein de la structure, le recrutement interne agit enfin comme un réel facteur de motivation et de fidélisation, offrant aux collaborateurs de réelles perspectives. Est-il pour autant la solution à privilégier en toutes circonstances ?
L’arbitrage doit se faire avant tout à la lumière des problématiques à l’œuvre. Pour trouver des profils pointus et accompagner l’émergence de nouveaux métiers au sein d’une entreprise, le recrutement interne démontre souvent ses limites. Le recours à un recrutement externe reste alors souvent la meilleure option. L’arrivée d’un collaborateur extérieur s’avère également précieuse pour oxygéner une organisation, donner un nouvel élan à une équipe qui s’essouffle, éviter ainsi l’effet de « routine » et créer une émulation bénéfique à chacun.
Enfin en termes d’image et de marque employeur, si la pratique du recrutement interne permet de marquer des points auprès des collaborateurs en poste, le recrutement externe agit lui vis-à-vis du marché, de la concurrence et des candidats potentiels comme un signal fort du dynamisme et de la vitalité de l’entreprise.
Recrutement interne ou recrutement externe ? La meilleure carte à jouer semble bien être celle de l’équilibre et de la complémentarité.
Source : Article extrait d’Apec RH #3, le magazine trimestriel de l’Apec aux entreprises.